Aurélie Berland, étudie la danse contemporaine et la cinétographie Laban au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris tout en poursuivant des études d’Histoire à Paris IV. Depuis, elle collabore comme interprète à une quinzaine de créations de chorégraphes de la scène contemporaine française : de 2007 à 2014 avec Daniel Dobbels, Christine Gérard, Christian et François Ben Aïm et à partir de 2013 avec Nacera Belaza. 

Au sein de la compagnie Gramma-, elle crée les pièces Pavane… (miniature et miroir) en 2017 et Les Statues meurent aussi en 2021 à partir de partitions Laban existantes. Elle reconstruit des partitions de danse moderne  (Steps in the street de Martha Graham, The Shakers de Doris Humphrey, L’Oiseau-qui-n’existe-pas de Karin Waehner…), postmoderne (Sunrise for the planetary dream collector de Lucinda Childs), de mime (Le duo amoureux et Les arbres d’Etienne Decroux) et de danse classique (La Mort du cygne de Michel Fokine) pour des conservatoires parisiens et des compagnies. 

Elle mène des ateliers autour du répertoire à l'Université Paris VIII avec les chercheurs en danse Guillaume Sintès (autour de The Moor’s Pavane de José Limón) et Katharina Van Dyk (« Une technique Wigman ? » et « Danser, performer la révolution à travers le répertoire d’Isadora Duncan »). Elle donne des cours d'initiation à la cinétographie depuis 2018 à Strasbourg, à la Faculté des Arts, et depuis 2021 à Paris, au studio Le Legato et au Conservatoire du 1er arrondissement où elle est professeure de culture chorégraphique.